Le Portage des bébés

 

Association Un bébé au naturel

Provence Lubéron

Loi 1901

Le portage des bébés - écharpes - porte-bébés

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  1. Puce Le bébé

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  1. Puce  Le bambin et l’enfant

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  1. Puce  La vie de famille

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  1. Puce  Vie de femme

Grossesse 
& naissanceGrossesse_et_naissance.htmlGrossesse_et_naissance.htmlshapeimage_2_link_0shapeimage_2_link_1
Allaitement maternelAllaitement_maternel.htmlAllaitement_maternel.htmlshapeimage_3_link_0shapeimage_3_link_1
Massage des bébésLe_massage_bebe.htmlLe_massage_bebe.htmlshapeimage_4_link_0shapeimage_4_link_1
Couches lavables
& HNICouches_lavables_et_Hygiene_naturelle.htmlCouches_lavables_et_Hygiene_naturelle.htmlshapeimage_5_link_0shapeimage_5_link_1
Signer 
avec son bébéSigner_avec_son_bebe.htmlSigner_avec_son_bebe.htmlshapeimage_6_link_0shapeimage_6_link_1
Motricité
& développementMotricite_et_developpement.htmlMotricite_et_developpement.htmlshapeimage_7_link_0shapeimage_7_link_1
Sommeil
du bébéSommeil_du_bebe.htmlSommeil_du_bebe.htmlshapeimage_8_link_0shapeimage_8_link_1
Portage
des bébésshapeimage_9_link_0shapeimage_9_link_1
 
 


En 1970, le biologiste Bernhard Hassenstein introduisait le terme de petit "porté" dont l’humain fait partie. Le «porté» se caractérise par de bons réflexes d'agrippement au niveau des mains et des pieds, qui lui permettent de s'accrocher à sa mère.

L'humain fait partie des «portés» passifs, c'est-à-dire que le nouveau-né n'est pas capable de tenir tout seul. Il est tributaire du soutien de la mère.

Parmi les autres caractéristiques du «porté» figurent aussi en partie des organes sensoriels encore non développés et une régulation thermique instable.

Le cerveau du bébé humain est très particulier et même unique chez les mammifères.

Il est neurologiquement immature et ne représente à la naissance que 25% de la taille adulte. Le bébé voit son cerveau doubler en seulement une année, et cela explique d’ailleurs ses besoins alimentaires.

En effet la croissance du cerveau nécessite de gros apports de matières grasses et en particulier de certains acides gras, qui se retrouvent uniquement dans le lait de sa mère. Des apports réguliers et fréquents vont ainsi participer à la croissance spectaculaire du cerveau qui lui permet d’atteindre 90% de la taille adulte à trois ans.


Après la naissance, les compétences du bébé sont essentiellement tournées vers sa mère, qui assure sa survie.

En effet, comme il lui « manque » un certain temps de gestation et de croissance cérébrale, le bébé humain est totalement dépendant de l’adulte.

Le bébé qui naît aujourd’hui est programmé comme celui d’il y a 10 000 ans au moment où l’homme s’est sédentarisé. C’est aussi le même qu’à ses débuts, il y a 100 000 ans.


Le bébé pleure et crie afin d’être pris dans les bras, car c’est le lieu idéal pour continuer sa croissance.


En fait, sur le corps de sa mère il est autonome :

- d’un point de vue alimentaire puisqu’il est capable de chercher le sein tout seul, de stimuler et entretenir la lactation de sa mère 

- au niveau de sa température puisque le corps de la nouvelle mère assure une certaine continuité thermique

- son oxygénation s’adapte par le peau à peau, les bébés réchauffés ont une meilleure oxygénation et un taux de sucre dans le sang plus stable

- au niveau de son système immunitaires puisqu’il peut réclamer le sein souvent et renouveler ses défenses ; le lait maternel étant avant tout un moyen de protection. On sait maintenant que la plupart des éléments qu’il contient ont d’abord un rôle défensif, puis sont digérés et servent de nourriture au bébé.

- son cerveau est stimulé par les nombreuses interactions, les stimulations des sens (vue, odorat, ouïe, toucher), les mouvements du corps.

- il récupère la bonne flore bactérienne de sa mère, sélectionnée et adaptée à son profil génétique, elle va le défendre en attendant qu’il fabrique ses propres défenses. En effet le bébé naît entièrement stérile, sa peau et son tube digestif ne contiennent pas de microbes. Il naît face à l’anus de sa mère, et va récupérer sa flore et protéger ainsi son intestin d’une colonisation indésirable. De même, sa peau va être colonisée par la flore cutanée de sa mère au fur et à mesure des contacts.



C’est parce que son cerveau supérieur est encore immature que le bébé utilise son cerveau « inférieur » en cas de situations « à risque ».

Le cerveau inférieur permet au bébé de se protéger grâce à la motricité involontaire et aux réflexes archaïques. Cependant la mise en jeu de ces réflexes se fait lorsque le bébé est en danger, et qu’il se met en état de stress.

Par exemple, le réflexe de Moro se déclenche quand le bébé est loin d’un adulte et entend un gros bruit : il se réveille d’un coup en écartant les bras. Ce stress lui permet d’atteindre un état de veille et de pleurer pour que quelqu’un vienne le chercher. Ce réflexe est nécessaire dans une vie de nomade ou le danger d’être seul est très grand.


On sait maintenant que ces états de stress sont à éviter pour le confort de l’enfant, pour son bien-être, sa sécurité et afin de lui permettre de développer son cerveau « supérieur ».


Il peut être intéressant alors de garder bébé près de soi, en veillant à ne pas stimuler les réflexes en attendant que sa motricité volontaire et son cerveau « supérieur » (vers 3 ou 4 mois) soient suffisamment développés.

Dans de nombreux pays on utilise l’emmaillotement quand le bébé n’est pas dans les bras afin de limiter ces réflexes désagréables, cela permet de le contenir sans le contraindre et de freiner ses réflexes archaïques.


Quand un nouveau-né est installé en peau à peau, avec un soutien sous les fesses, en le caressant dans le dos assez fermement, cela lui permet de se sentir suffisamment soutenu pour chercher et trouver seul le sein de sa mère ; il met ainsi en jeu toutes ses compétences, motrices et sensorielles.


On observe donc que le bébé humain a une immaturité toute relative. Lorsqu’il est placé dans les conditions pour lesquelles il est prévu, sur le corps de l’adulte et avec des appuis adéquats, il nous montre ses capacités motrices. Il se tient quasiment seul et adopte des comportements adaptés lui permettant de répondre à ses besoins fondamentaux, comme l’allaitement ou les interactions-communication.



Le portage répond donc directement au développement du bébé, comme une étape qui se situe dans le prolongement de la grossesse pour lui permettre d’accéder à plus d’autonomie.



 

Porter son bébé ?


                                Pourquoi ?

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